1 étudiant sur 10 a dû dormir dehors par manque d’argent
Alors que la crise du logement et l’inflation frappent de plein fouet les étudiants. Le récent reportage sur le recours estudiantin à l’aide alimentaire alerte. À l’heure où 3 étudiants sur 4 vivent avec moins de 100 euros par mois, c’est l’urgence sociale sur nos campus.
Par manque d’argent, 1 étudiant sur 10 a dû dormir dans sa voiture ou dehors au cours des 12 derniers mois. 54% des étudiants sautent régulièrement un repas. 1 étudiant sur 5 envisage d’arrêter ses études à cause de la vie chère.
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Aucune réponse à la hauteur
Contre la précarité étudiante, la ministre fait l’aumône. Le gouvernement asphyxie le secteur du logement social, avec seulement 82 000 logements sociaux, dont étudiants, ont été financés en 2023. Il prévoit par ailleurs d’économiser 4 milliards d’euros sur les aides au logement en 2024. Dans le même temps, le prix des denrées alimentaires a augmenté de 13,2% sur l’année 2023.
Face à la situation, la ministre n’annonce qu’une pérennisation des aides aux associations. La réforme des bourses prévue de longue date promet d’ores et déjà de s’inscrire dans la droite ligne de la cure d’austérité infligée à nos services publics. Les subventions accordées durant la pandémie, à l’origine exceptionnelles, deviennent ainsi une politique permanente de charité qui acte le désengagement de l’Etat de la lutte contre la précarité.
la précarité n’est pas une fatalité.
L’Union des Etudiants Communistes affirme que pour relever les défis à venir, le pays ne peut pas maltraiter sa jeunesse. La précarité est devenue la première cause d’échec à l’université. Cette situation est le fruit de choix politiques car la précarité n’est pas une fatalité.
L’UEC revendique donc la création d’un revenu étudiant. Pour permettre à chacun de se consacrer pleinement à ses études. Ainsi qu’une politique de construction de 350 000 logements sociaux étudiants et d’encadrement des loyers dans le parc privé.