100 balles et un Mars n’arrêteront pas la précarité étudiante
Le 22 octobre dernier, le gouvernement à annoncé que les étudiantes et étudiante boursier·es et étudiants fiscalement autonomes touchant moins de 2 000 euros par mois, seront éligibles à l’indemnité inflation de 100 euros
Si cette “indemnité” est toujours bonne à prendre, elle reste insuffisante à la vue de l’extrême précarité dans laquelle sont plongés nombre d’étudiants et d’étudiantes. En témoignent les nombreuses files d’attente ayant toujours lieu lors des distributions alimentaires.
Depuis la rentrée, le coût de la vie étudiante a augmenté de 247 euros par an. L’augmentation du prix de l’énergie et des produits de consommations de base tels que les pâtes viennent renforcer d’autant plus fortement la précarité étudiante. Beaucoup d’étudiants et d’étudiantes seront dans l’obligation de ne pas se chauffer cet hiver et d’être encore plus dépendants des distributions alimentaires.
Les étudiants et étudiantes souffrent de l’absence d’ambition du gouvernement envers la précarité étudiante.
Des perspectives sont possibles, l’UEC revendique :
- La mise en place d’un revenu étudiant au dessus du seuil de pauvreté et financé par les cotisations sociales afin de mettre fin au salariat étudiant
- Un investissement massif dans le CROUS pour développer la restauration universitaire de proximité et les logements étudiants sur tout le territoire
- Le retour des repas CROUS à 1€ pour l’ensemble des étudiants et des étudiantes avant de tendre vers la gratuité
- La revalorisation immédiate des APL