Coût de la vie étudiante : à quand une gratuité réelle des études ?
Comme chaque année, la rentrée universitaire met en lumière une précarisation toujours croissante des étudiant.e.s.
Selon l’étude annuelle de l’UNEF, le loyer (54% du budget mensuel des étudiant.e.s) est en hausse sur tout le territoire ; dans les grandes villes à forte population étudiante, il a augmenté de 1.21% cette année, allant jusqu’à +2.75% à Lyon ou +4,90% à Nanterre. A cela s’ajoute une augmentation de 1% des tarifs étudiants de transports en commun en moyenne. Aujourd’hui déjà, 70% des étudiants sont dans l’obligation de recourir à un « job » étudiant pour financer leur formation, et le système des bourses insuffisant, excluant 73.5% de la population universitaire.
Face à ce constat, il est de plus en plus question, dans les cercles gouvernementaux, d’augmenter les frais d’inscription à l’université et de développer les prêts étudiants. Alors que la nécessité de se salarier voue d’ores et déjà les étudiant.e.s à l’échec, cela revient à faire basculer davantage le financement de leur formation à leurs propres frais.
A contre-courant des mesures cyniques préconisées par le gouvernement, des solutions sont à notre portée. Les étudiants communistes revendiquent un enseignement supérieur gratuit, ainsi qu’un salaire étudiant, pour garantir à chacun.e les moyens de réussir pleinement ses études. Plus qu’un besoin, libérer les études des logiques de marché est une nécessité pour répondre aux grands enjeux de notre siècle.