En France et en Europe, prenons le parti de la paix

Alors qu’un mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale à l’encontre de Benyamin Netanyahou est en cours d’être émis pour crimes de guerre, que la communauté internationale condamne le génocide perpétré par l’Etat d’Israël dans la bande de Gaza, la France ne reconnaît toujours pas l’Etat palestinien. Et ce, en dépit du vote en ce sens de l’Assemblée nationale en 2014. L’initiative de l’Espagne, de l’Irlande et de la Norvège doit nous montrer la voie pour une reconnaissance de l’Etat palestinien. 

Pourtant l’offensive criminelle de Tsahal sur Rafah, dernière ville refuge dans le sud de Gaza, exige une réponse à la hauteur de la France. Nous devons œuvrer pour la paix et contre la répression des voix progressistes appelant au cessez-le-feu. Rien ne peut justifier le génocide. Le Quai d’Orsay affirme “soutenir” la CPI : il est temps que la France traduise en actes son respect affiché du droit international.

Des financements européens complices

C’est aussi à l’échelle de l’Union Européenne que la France doit agir. L’UE s’est en effet rendue complice des crimes commis en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, en allouant des bourses de financement à des projets israéliens de développement de technologies duales dont les applications militaires sont directes. 

À titre d’exemple, le plan Horizon Europe, dont 22,83% des financements ont été perçus par des institutions israéliennes, a ainsi financé à hauteur de plus de 4,6 millions d’euros des fabricants d’équipements et technologies militaires israéliennes. Ces entreprises sont en partie responsables du massacre de civils palestiniens et l’Europe, par ce financement, en est complice.

L’UEC apporte une nouvelle fois son soutien aux mobilisations étudiantes en cours pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza et une paix juste et durable en Palestine/Israël. 

L’UEC revendique :

  • La fin du financement par l’Europe ou la France du complexe militaro-industriel israélien
  • La reconnaissance de l’Etat palestinien sur les frontières de 1967 par la France,
  • La libération de Marwan Barghouti, espoir de paix pour le peuple palestinien
  • La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et des otages détenus par le Hamas.