Fichage illégal à la fac : faisons triompher la démocratie sur nos campus et dans la rue
Depuis quelques jours des articles se multiplient sur la constitution de “listes noires” d’étudiant.e.s, enseignant.e.s et personnels mobilisé.e.s contre les dernières réformes du gouvernement. A l’université Jean-Jaurès de Toulouse, à celle d’Evry ou encore sur le site de Tolbiac, des membres de la communauté universitaire sont fichés sur la base de leur participation au mouvement social contre les politiques néolibérales de Macron.
Ce fichage est lié à diverses sanctions destinées aux grévistes, variant selon les établissements : limitation des droits d’accès aux services de l’université, exclusion de trente jours, 0 dans la moyenne, incertitudes quant à l’objectivité des jurys d’examen… Ainsi, les directions d’université prétendent choisir, parmi les étudiant.e.s, celles et ceux qui ont le droit de réussir, selon des critères politiques.
Ces pratiques illégales s’inscrivent dans un contexte où les postures autoritaires des présidences des universités et de leur administration se durcissent. L’existence de tels documents menace gravement les libertés démocratiques à l’université. L’université ne peut être une zone de non-droit : des enquêtes doivent être menées et des sanctions prises pour garantir la démocratie dans les lieux d’Enseignement supérieur. Les étudiant.e.s communistes adressent tout leur soutien et toute leur solidarité aux étudiant.e.s professeur.e.s ainsi qu’aux personnels visé.e.s par ces sanctions.