“Fridays for future” : les étudiant.e.s mobilisé.e.s pour la révolution écologique

Depuis douzes semaines, en Suède, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Belgique, en Allemagne, en Australie ou encore au Québec, des dizaines de milliers d’étudiant.e.s défilent chaque vendredi dans les rues aux côtés des lycéen.ne.s, pour exiger une réelle révolution écologique. Alors que la seule réponse des gouvernements face à l’urgence écologique est de “responsabiliser les entreprises et les particuliers”, les revendications des étudiant.e.s sont sans appel : “change the system, not the climate”, “fuck profit, make some changes”… l’urgence d’en finir avec le capitalisme est plus partagée que jamais.

En France, les étudiant.e.s mobilisé.e.s exigent que Macron “déclare l’état d’urgence écologique et sociale et prenne immédiatement les mesures nécessaires pour respecter l’accord de Paris.”. Le premier rendez-vous de la “grève climatique” a rassemblé des milliers d’étudiant.e.s dans les rues, et le second round est annoncée pour le vendredi 22 février. Comme les autres mouvements climatiques à travers le monde, cette série de manifestations débouchera le 15 Mars prochain sur une grève étudiante et scolaire internationale.

Les mobilisations étudiantes et la convergence internationale de ce mouvement climatique sont l’expression d’un rejet grandissant du capitalisme, qui prouve chaque jour son incapacité à mettre un terme à la destruction de la planète et des vies humaines. Au contraire, les étudiant.e.s ont un important rôle à jouer puisque nous avons besoin de tou.te.s les travailleur.se.s qualifié.e.s pour répondre à la crise environnementale. Réinvestir 2 milliards d’euros par an dans l’enseignement supérieur et la recherche, mettre fin à la sélection, et repenser nos contenus de cours pour promouvoir une écologie réelle et non plus limitée par la recherche du profit : les revendications des étudiant.e.s contre la marchandisation de l’enseignement supérieur sont aussi un enjeu écologiste !

 L’Union des étudiant.e.s communistes prend donc part à la mobilisation internationale pour le climat, et appelle les étudiant.e.s de toute la France à descendre dans la rue vendredi 22 février.