Fusion de Ministères et fin du CAPES nous ne voulons pas des pistes d’Emmanuel Macron !
À l’approche des élections présidentielles des proches du non encore candidat et président sortant Emmanuel Macron ont dévoilé deux axes de sa politique autour de l’enseignement supérieur. La suppression du CAPES et une fusion entre les ministères de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et de la culture.
Cette suppression du CAPES est une casse sans précédent du statut de professeur. La garantie d’emploi mais aussi de qualité de formation disparaîtraient. Alors même que la qualité d’emploi des professeurs est déjà en baisse et que les établissements sont sous tensions, la disparition du CAPES aurait pour conséquence une diminution des effectifs du corps professoral.
Les élèves seraient aussi impacté·e·s par cette suppression. De fait, les formations n’étant plus harmonisées par un seul et même diplôme, cette réforme aurait une répercussion énorme sur la qualité et l’uniformisation de l’enseignement au collège et lycée. La solution est de garantir une sécurité et une qualité d’emploi mais aussi de revenir à un diplôme universel garantissant une égalité des formations sur l’ensemble des territoires.
La deuxième attaque que prévoit Emmanuel Macron est elle aussi sans précédent en matière de réforme de l’éducation. La fusion de trois ministères serait une catastrophe pour l’enseignement mais aussi pour la culture. Cette idée de ministère mastodonte ne donnerait en réalité que des coupes budgétaires et serait un retour en arrière considérable. L’indépendance de ces trois ministères est primordiale car chacun traite de questions bien particulières et a besoin de budgets indépendants.
L’urgence est à l’augmentation des budgets afin de donner aux étudiants et étudiantes la plus grande qualité d’enseignement possible pour répondre aux défis de demain mais aussi rendre la culture et les loisirs réellement accessibles à toutes et tous.