“La crise de l’éducation au Brésil n’est pas une crise, c’est un projet”

“La crise de l’éducation au Brésil n’est pas une crise, c’est un projet” Darcy Ribeiro

 

La semaine dernière, le président Jair Bolsonaro a pris un nouveau tournant réactionnaire en s’attaquant, une nouvelle fois, à l’Enseignement supérieur brésilien.

Le président d’extrême-droite a annoncé sa volonté de retirer des financements aux universités de sciences humaines. Il est urgent d’augmenter le budget de l’Enseignement supérieur pour permettre des conditions d’études décentes aux étudiant.e.s brésilien.ne.s, mais ce n’est pas le projet du gouvernement brésilien. Le ministre de l’Education, Abraham Weintraub, a annoncé une baisse de 5 millions d’euros du budget alloué à trois universités publiques (UFBA, UFF, e UnB)

Depuis plusieurs mois, les étudiant.e.s se mobilisent aux côtés des travailleur.se.s contre les politiques du gouvernement brésilien. En réponse à cela, celui-ci s’applique à étouffer l’un des noyaux de la résistance au fascisme en lançant une chasse aux étudiant.e.s et enseignant.e.s marxistes. La mobilisation grandissante contre le gouvernement de Bolsonaro est pourtant vitale pour le Brésil comme pour la planète : il faut mettre fin à la casse des droits sociaux brésiliens, mais aussi à la destruction écologique et au soutien à l’impérialisme dans la région.

Au Brésil comme en France, les étudiant.e.s exigent une université d’émancipation et de liberté politique. Nous adressons toute notre solidarité aux étudiant.e.s, progressistes et communistes brésilien.ne.s, et notre soutien pour la mobilisation nationale du 15 mai prochain, notamment à nos camarades de l’UNE.