L’armée israélienne interdit à des étudiantes palestiniennes d’accéder à l’enseignement supérieur
Batoul Dar Assi et Bara’a Fuqaha sont deux étudiantes palestiniennes de l’Université d’Al-Quds, dans le nord de Ramallah. Elles se sont vu interdire l’accès à leur lieux d’étude, pour respectivement 4 et 6 mois par les autorités Israélienne. Le tout, pour être suspecté de s’être engagé dans des activités syndicales sur leur campus. Cette « décision administrative » intervient alors même que le droit d’accès aux syndicats étudiants est garanti par la Constitution palestinienne.
Bara’a Fuqaha a engagé un avocat pour faire appel de cette décision arbitraire auprès du tribunal militaire israélien d’Ofer. Mais, comme dans plus de 98 % des cas devant les tribunaux militaires israéliens, qui sont l’unique moyen de recours juridique des Palestiniens, le recours a été rejeté, et la décision de suspension a été renouvelée.
Les « décisions administratives » telles que : les ordres de démolition, l’exclusion, ou même la détention et la déportation, sont des décisions arbitraires et prises sans preuve qui dévastent la vie des Palestiniens. La politique d’exclusion des étudiants de leurs universités est utilisée comme une arme politique, elle vise à affaiblir le mouvement étudiant en l’évinçant de certains de ses leaders.
Cette décision est une atteinte extrêmement grave au droit d’accès à l’éducation et à l’instruction. Elle porte atteinte au bon déroulé des études en médecine de Batoul et Bara’a ainsi qu’à leur future carrière. Elle illustre le niveau d’ingérence et de répression du gouvernement Israelien à l’encontre de l’État de Palestine et de son peuple.
L’Union des Étudiantes et Étudiants Communistes revendique :
– Le retrait immédiat de la décision d’exclusion à l’encontre de Batoul Dar Assi et Bara’a Fuqaha.
– Le droit d’accès aux études supérieures pour tous, en Palestine comme ailleurs.
– La fin de la politique de colonisation et d’apartheid du gouvernement Israélien en Palestine.