Les RU sous tensions
Depuis plusieurs années les crises successives ont précarisées et fragilisées les jeunes et notamment les étudiantes et les étudiants. Cette année, l’inflation a empiré considérablement cette situation déjà tendue.
Les CROUS sont en première ligne dans la lutte contre la précarité étudiante. En effet, les principales mesures mises en place par le gouvernement passaient notamment par les repas à 1€ et l’élargissement de ce tarif aux étudiants précaires non-boursiers. Pour beaucoup, cette aide n’est pas suffisante, en témoignent les files devant les aides alimentaires.
Ainsi, entre l’an dernier et cette rentrée, pour les deux premiers mois, les centres régionaux constatent 17 % d’augmentation d’activité. Soit 1,5 million de repas supplémentaires distribués. Un taux de fréquentation alors jamais vu dans l’histoire des Crous.
Cette augmentation en flèche fait craindre à une incapacité des CROUS à pouvoir répondre à la demande. Face au manque de budget et de place au sein de restaurants universitaires, comment garantir que chacune et chacun voulant déjeuner au CROUS soient assuré·e·s de pouvoir le faire ?
Afin de faire face à la hausse des demandes et mettre fin à la précarité étudiante l’Union des étudiant·e·s communistes revendiquent :
- La mise en place d’un revenu étudiant pour toutes et tous à hauteur minimale du seuil de pauvreté et financé par une nouvelle branche de la sécurité sociale
- La gratuité des repas CROUS
- La construction de nouveaux restaurants universitaires
- L’augmentation des financement de l’Etat fait aux CROUS
- L’embauche de nouveaux personnels au sein des restaurants universitaires