Non à la prostitution étudiante !
Comme l’avance M6 dans une enquête diffusée le 19 février 2018, la France compterait 40.000 « Sugar Babies », dont plus de 7.000 seraient étudiantes.
Des publicités incitant les étudiantes à recourir à ce système, aux alentours des universités en France et en Belgique, ont récemment fait l’objet de vives dénonciations.
Le consentement n’est jamais effectif lorsqu’il s’agit de marchandiser un « acte sexuel » pour sortir de la précarité. Les étudiant.e.s communistes s’opposent fermement à ce trafic du viol, ainsi qu’à la non reconnaissance des étudiant.e.s comme travailleurs et travailleuses en formation, qui en contraint certaines à se prostituer pour payer leurs factures.
LES ÉTUDIANT.E.S COMMUNISTES DEMANDENT :
L’instauration d’un salaire étudiant pour tou.te.s.
La construction de 100.000 logements étudiants supplémentaires pour mettre fin au chantage sexuel au loyer.
La mise en place de cellules de veille et d’écoute sur chaque campus, avec des psychologues agréé.e.s, pour accompagner les victimes.
Des condamnations pénales pour les proxénètes.