Repas à 1 € pour tous les étudiant·e·s, car se nourrir ne devrait pas être un luxe !

Le vendredi 2 août, la député PS – Nouveau Front Populaire Fatiha Keloua Hachi a annoncé redéposer à l’Assemblée Nationale, sa proposition de loi visant la généralisation à l’ensemble des étudiant·e·s le repas CROUS à 1€. L’opposition de la droite avait fait échouer cette même proposition de loi d’une seule voix en février 2023. 

L’Union des Étudiant·e·s Communistes soutient cette proposition. Les repas à 1€ sont une bataille menée et gagnée par les organisations étudiantes durant la crise sanitaire. Elle a, largement, montré sa nécessité après de multiples retours du dispositif. Il est donc temps d’ouvrir les yeux et de répondre aux besoins urgents des étudiant·e·s. 

Les distributions alimentaires ne sont pas des solutions durables. Aujourd’hui, 1 étudiant·e sur 2 doit se priver de repas faute de moyen suffisant. Comment peut-on étudier et se préparer à être les travailleurs et travailleuses de demain avec de telles conditions de vie ? 

Bien qu’elle constitue une avancée, cette mesure n’est pas suffisante. Nous avons besoin d’une transformation profonde des mécanismes d’aides allouées aux étudiant·e·s notamment par la mise en place de mesures de solidarité entre étudiants et travailleurs : un revenu étudiant, au-dessus du seuil de pauvreté et financé  par une nouvelle branche de la sécurité sociale.. 

Alors que la rentrée universitaire approche, le choix d’Emmanuel Macron de ne pas nommer de nouveau gouvernement pour répondre aux enjeux qu’attendent l’enseignement supérieur et la recherche est irresponsable. Alors que la précarité étudiante ne cesse de croître partout en France, le président, défait dans les urnes, doit prendre ses responsabilités en mettant fin à sa politique anti-sociale. 

L’Union des Étudiant·e·s Communistes : 

  • Soutient la proposition de loi visant la généralisation à l’ensemble des étudiant·e·s du repas CROUS à 1€ dans un premier temps. Puis la gratuité de la restauration universitaire. 
  • Revendique la création d’un revenu étudiant, au-dessus du seuil de pauvreté et financé par une nouvelle branche de la sécurité sociale.