Résultats du 1er semestre : aveu d’échec pour le gouvernement
Les conséquences de la crise sanitaire sur l’Enseignement Supérieur et la Recherche se font encore ressentir aujourd’hui. Si ces dernières ne sont plus aussi médiatisées que lors de la pandémie, qui a frappé de plein fouet les étudiants et les étudiantes, la précarité n’a pas pour autant disparu.
Ainsi, au lendemain de l’annonce des résultats du 1er semestre dans les Universités, force est de constater que les moyens n’ont pas été donnés à l’ESR pour garantir une formation de qualité à l’ensemble des étudiants et étudiantes. Les résultats sont en effet bien inférieurs à ce qu’avaient connu les Universités lors des années précédentes. Cette baisse de résultats touche surtout les étudiants et étudiantes en première et deuxième année de Licence.
Cette situation est dûe à un manque de responsabilité du gouvernement lors de la crise sanitaire. Aucun moyen n’a été donné pour rattraper les heures perdues lors du confinement, de même les premières années, tout juste arrivés à l’Université lors de la crise sanitaire, n’ont pas eu d’accompagnement efficace pour s’acclimater au milieu universitaire. Il en va de même pour les nouveaux bacheliers qui n’ont pas pu avoir accès à une formation de qualité avant d’intégrer l’Enseignement Supérieur.
Il est urgent de pouvoir doter l’ESR de moyens conséquents afin de permettre l’accès à une formation de qualité pour toutes et tous.
Face à la destruction de nos formations, l’UEC revendique :
- La création d’un revenu étudiant à hauteur de 850€ minimum pour tous les étudiants, financé par les cotisations sociales, afin de leur donner les moyens d’étudier dans des conditions dignes.
- L’accroissement du budget de l’Enseignement Supérieur de 43% (de 14 milliards à 20 milliards d’euros) afin de nous donner les moyens de former notre jeunesse.
- La création d’un plan de recrutement de 10 000 enseignants-chercheurs pour offrir à chaque étudiant et étudiante les meilleures conditions d’études possibles.
- La suppression de Parcoursup
- Un doublement sur 5 ans du parc de logement étudiant afin d’atteindre les 350 000 logements en 2027 pour que le plus grand nombre d’étudiants et d’étudiantes puisse avoir accès à un logement de qualité et à moindre coût.