Solidarité avec les étudiant.e.s britanniques : pour un enseignement supérieur démocratique !
La Chambre des Communes, La Première Ministre et l’Union Européenne ne parviennent pas à trouver un accord de sortie du Brexit.
Cette impasse n’augure rien de bon pour les travailleuses et travailleurs de Grande Bretagne, et pas davantage pour les étudiant.e.s. Le choix des britanniques, qui ont exprimé par référendum la volonté de sortir de l’Union Européenne, ne peut être remis en cause. Toutefois, le Brexit ne doit pas devenir une excuse à la régression sociale ou environnementale comme les conservateurs le souhaitent. Cela montre que la construction libérale de l’Union Européenne mène les pays de l’UE vers la crise et qu’elle ne peut plus ignorer la souveraineté des pays en écrasant les peuples européens.
Les universités ne sont pas épargnées par la crise du Brexit. Des menaces de sous-financement de la recherche sont à prévoir si l’Angleterre rompt avec l’UE sans accord. L’Université doit être accessible à toutes et tous. L’enseignement supérieur et la recherche, si cruciaux à l’heure de l’urgence environnementale, ne doivent pas être uniquement financés par des frais d’inscription exorbitants demandés aux étudiantes et étudiants britanniques.
L’Union des étudiant.e.s communistes apporte sa solidarité aux étudiant.e.s britanniques dans leur combat contre les frais d’inscriptions et pour la gratuité des études. Nous appelons aussi à conserver les accords d’échanges entre universités françaises et britanniques qui ouvrent des espaces de solidarité internationale.