Une conférence pour parler écologie à Paris-Saclay

L’Union des Étudiant·es Communistes de l’Essonne a organisé le lundi 12 février une présentation du plan climat Empreinte2050 à l’université Paris-Saclay.

Découvrir le plan Empreinte 2050

Empreinte 2050 est un plan social et économique pour la France visant à ce qu’elle atteigne la neutralité carbone en 2050. C’est-à-dire ce que les puits de carbone compensent les émissions de gaz à effet de serre de la France. À ce jour les communistes sont le seul bord politique à avoir présenté un tel plan climat, pourquoi avoir fait ce choix ?

Déjà parce que les communistes sont convaincus du défi climatique. En effet Empreinte2050 poursuit et chiffre les réflexions communistes sur l’écologie qui sont menées depuis au moins 1967, date de la fondation de la commission écologie du PCF.

Un sujet d’engagement pour les jeunes

Aujourd’hui l’écologie est devenue un sujet central et une source d’engagement chez les jeunes. Les conséquences du réchauffement climatiques sont visibles. Ainsi, son origine liée aux activités humaines ne fait plus doute. À tel point que beaucoup commencent à penser qu’il est impossible de réduire significativement le réchauffement climatique. Puis qu’il conduira nécessairement à un effondrement de la civilisation. Ces discours mènent à une inaction voire à des politiques de violence sociale totalement opposées au projet communiste.

Une nécessité pour les communistes

C’est alors une nécessité vitale pour les communistes de proposer un plan climat. Un écrit qui ne tombe pas dans le solutionnisme technologique, reposant sur des technologies non-matures. Niant toute nécessité de changement des modes de vie.

Qui ne tombe pas non plus dans une sobriété radicale. Laissant de côté toute nécessité d’efficacité technologique en faisant reposer la neutralité carbone seulement sur les efforts de la population.

Empreinte2050 réussit à se préserver de ces deux écueils en s’inscrivant dans un changement de société globale. Où les travailleurs reprennent la main sur l’outil de production et où la coopération internationale remplace l’impérialisme.

C’est pour faire connaître ce succès du travail communiste que l’UEC a organisé cette conférence dans une université connue son attachement aux sciences et historiquement marquée par la présence communiste, depuis les Joliot-Curie.